Les relations, bro. C’est de la merde. Enfin, pas la partie du début et de tomber amoureux, ça c’est assez cool, mais les ruptures mec, c’est de la merde. La nostalgie, l’attente, le manque, les sentiments encore et encore et comment tu l’as détruit et comment tu ne seras jamais capable d’expérimenter quelque chose de si joyeux, si merveilleux.
Du moins c’est ce que l’on pense quand on est dans la période post-rupture.
Pour certaines personnes c’est encore pire, car certains ont été frappés encore plus fort. Y aurait-il une raison scientifique à ça ? Oui, parce que la science à réponse à tout. Selon The Washington Post’s Inspired Life:
Une étude récente menée par Lauren Howe et son professeur de psychologie Carol Dweck à l’Université de Stanford montre pourquoi certaines personnes sont hantés par les rejets du passé et pourquoi d’autres oublient aussi facilement. La réponse est sûrement dans la manière dont chaque personne se voit.
Howe et Dweck ont déduit que certaines personnes pensant que leurs traits de personnalité sont fixes (une manière de se voir qui ne changera jamais donc, NLDR) ont plus de mal à oublier un rejet.
Dès l’enfance, on associait des adjectifs aux personnes. Certains enfants sont timides, d’autres des bouffons de la classe, les enfants sont paresseux ou des leaders naturels.
On va donc utiliser l’exemple de quelqu’un qui n’est pas moi, tiens. Charles Feracci est un italien qui s’est toujours vu comme un loser. Et il pense vraiment être un loser, vraiment oui. Il se voit toujours comme tel. Quand il rencontre une fille merveilleuse qui ne voyait pas en lui un loser, ils sont sortis pendant un long moment.
Mais quand ils se sont quittés, Charles, qui pense toujours être un loser, est maintenant un loser célibataire qui a été rejeté par la seule personne bien dans sa vie. Puisqu’il ne pouvait pas penser à autre chose si ce n’est le fait d’être un loser, il tombe dans la dépression. Un loser triste et seul.
Les autres personnes qui ne pensent pas être labellisé par tel chose, ne seront pas aussi chagrinés. La science le confirme :
Une personne, après qu’elle apprend à te connaître, décide ensuite de ne plus vouloir une relation avec toi. Si tu as une personnalité fixe, tu auras plus de chance de lier ça au fait que ce rejet est dû à ta vision des choses – que quelque chose cloche chez toi.
Howe et ses recherches ont montré que les personnes sont d’accord avec cette déclaration – « Le type de personne que tu es est quelque chose de très basique te concernant et on ne peut pas le changer » – les anciens rejets sont vus comme négatifs par la personne, ce rejet le remet même en question sur son estime de soi.
Ces ruptures peuvent renforcer les pensées négatives d’une personne sur eux-mêmes.
Quand on demande aux participants d’écrire ce qu’ils pensent de leurs relations passés, ceux qui ont une personnalité fixe ont eu tendance à dire que la rupture leur a permis de voir qu’ils étaient des individus trop sensible ou trop en demande, par exemple.
S’accrocher au passé détruit aussi l’optimisme des participants concernant leurs relations futures. Ils ont peur que leurs traits de personnalités qui ont ruiné leur précédente relation détruise les relations à venir.
Une spirale de la honte. Les scientifiques n’ont pas proposé une aide pour aider les bros qui ont été rejetés à s’en sortir, mais ça c’est normal. Les scientifiques ne font qu’analyser, ils ne donnent pas de solutions pour régler le problème. Mais dis-toi qu’à l’inverse, si t’es sorti avec une fille qui se voit comme une merde, tu sais qu’au moins elle a mal vécu la rupture, même si c’est elle qui en est à l’origine.
Via The Washington Post