Ca fait un moment que j’utilise Facebook. Depuis la première à vrai dire, ce qui fait longtemps sachant qu’entre temps, j’ai redoublé. Et avant Facebook, je n’avais jamais utilisé de réseau social. MySpace, ça ne m’intéressait pas. MSN, croyez-le ou non mais j’ai jamais réussi à le faire fonctionner dû à des problèmes de connexion. Ainsi, inutile de dire que Facebook m’a intéressé de part sa simplicité et la possibilité de garder ses contacts.
Mais depuis, Facebook a dominé le game et est désormais le réseau social le plus utilisé dans le monde. Il faut dire que c’est pratique de garder ses contacts avec le réseau social. C’est un outil très puissant pour partager des photos, des vidéos, ou des moments importants de notre vie.
Mais beaucoup de choses ont changé depuis
Fini les jours où mon fil d’actualité était rempli de conversations entre amis, de status et photos personnelles. Avant, on réagissait beaucoup entre amis. Une personne postait un statut, tu étais assuré qu’en dessous, une conversation pouvait se faire. Je me rappelle d’une fois où un ami m’avait identifié ainsi que d’autres amis dans un statut où il disait que ça faisait longtemps qu’on ne s’étaient plus vus. Une conversation de plus de 100 commentaires avaient lieu, on a tous donné son point de vue et je sais pas, j’aimais ça.
Et même quelque chose de petit certes, mais de drôle malgré tout. Le fameux statut « Telle personne est célibataire ». Rien que de voir pour les filles la masse de mecs qui aiment le statut, ou pour le mec le nombre de filles qui aiment le statut (proportionnel à l’attirance du mec, bien sûr). Une fois, un tel statut s’est affiché sur mon mur et même des ex avaient aimé la publication. Ce qui m’avait fait rire… Plus tard parce qu’en réalité, il n’y avait que des ex qui ont aimé.
Facebook va de plus en plus mal
Les années passèrent, et en 2017, que trouve-on sur Facebook ? C’est simple, toute la gauchiasserie possible. Désormais, sur Facebook, tu mets ton drapeau de ton pays accompagné d’un hashtag #PrayforParis quand un évènement a eu lieu. Quand un président n’est pas aimé par la plupart des gauchistes extrêmes, tu ne dois pas aller dans le sens inverse. Je m’explique. Quand Donald Trump était devenu président des Etats Unis, j’avais mis pour rire un statut où je me moquais des personnes qui soutenaient Hilary car c’était ce qu’on leur disait de faire, en résumé.
Et alors qu’en 2012, les gens se seraient marrés en comprenant l’humour en question, là ce fut l’inverse. Des réactions puériles, que ce soit une personne qui commente « Je suis désolé mais je trouve que c’est débile. » ou encore une autre personne qui me pond un pavé de 35 lignes en commentaire je le rappelle, j’étais conscient de ce que j’avais en face de moi. Facebook a perdu sa valeur, celle que j’avais aimé en 2012 et qui a disparu 4 ans après. Les gens sont devenus lobotomisés. Tu ne peux pas rire de tout, et plus les mois avancent, plus cette liste s’écourte.
Et si ce n’était que ça. Les gens courent derrière les likes désormais. Les photos de profil dépassent quasiment toutes 100 j’aime, ce qui est agaçant parce que la personne qui met la photo de profil n’a rien de plus en particulier. Je n’aime vraiment pas ça parce que ces personnes ne se sentent plus. Une fois, j’avais même vu une fille féliciter une amie car elle a dépassé les 100 j’aime. Sans parler des « Merci la photographe », etc…
La course aux likes
Les gens sur Facebook sont vraiment des fourbes. Comment ils atteignent ces 100 j’aime ? C’est simple. Une photo de profil de bonne qualité, mais surtout les commentaires qui font apparaître à nouveau la photo dans le fil d’actualité, des commentaires tellement répétitifs qu’on pourrait en faire un article. Genre des « BG », des « T’es moche » ironique et ainsi de suite. Ce n’est plus drôle, ce jeu des photos de profils est devenu vraiment une parodie. C’est incroyable de voir que des personnes sont prêts à tout pour ramasser 139 j’aime.
De toute manière, il faut posséder 800 amis pour atteindre un tel nombre. D’ailleurs, ces derniers font-ils le ménage parfois ? Je n’ai pas l’impression. Bien beau d’avoir autant d’amis mais je doute que tu sois aussi proche d’eux. Et quand c’est le cas, c’est seulement le temps de 2 à 3 soirées et va savoir pourquoi, tu ne contactes plus la personne. Il lui fait la gueule ? Non, pas du tout. C’est seulement parce que cette personne ne considère pas ses amis comme tels. Mais comme des personnes en plus.
Et sans parler des pages Facebook avec des citations inutiles. Même si tu n’aimes pas ces pages, parce que faut être fou pour suivre des pages que tu détestes, les amis commentent ou aiment des posts, ce qui les fait apparaître dans ton fil d’actualité. Après, ça me permet de faire des articles assez drôles.
En conclusion
Franchement, si je voudrais avoir un Facebook qui me conviendrait, je devrais me désabonner de plusieurs personnes, mais au fond il n’en resterait que 12 qui n’ont pas une activité quotidienne donc quel est le but ? Autant arrêter Facebook. Mais je ne peux pas supprimer mon compte car j’ai deux pages qui sont liés.
Facebook est devenu en quelque sorte la vitrine de la société actuelle, celle qui ne supporte plus rien, qui rit de choses tellement tristes et bancales. Cette société qui crie haut et fort halte au terroristes, mais avec un hashtag. Les gens se sentent exister sur Facebook, mais dans la vraie vie ce n’est pas parce que tu as 134 j’aime que tu deviendras plus intéressante. Et je sais de quoi je parle.
Être intéressé par une fille qui me plaisait, de personnalité et que je voyais comme copine potentielle. Et voir qu’elle a 1080 amis. Là, tu te rends compte que beaucoup font parti de ce phénomène. Et c’est malheureusement de plus en plus triste. Le pire, c’est que je me prends au jeu en plus. Je vois une fille qui a 120 amis seulement, je me dis que quelque chose cloche. Alors que ça ne devrait pas.
Et en plus, mes « amis » interagissent de moins en moins avec moi. A quoi ça sert d’avoir des personnes en ami et qui ne te contacte jamais d’une quelconque manière ? Si je devais faire une purge, j’aurai beaucoup moins « d’amis » sur Facebook, mais il ne resterait que ceux que je considère comme les vrais. Enfin, pour l’année à venir…