Depuis jeudi dernier, une polémique a surgi au niveau de l’amphi de droit de Montpellier. En effet, les lieux sont occupés par des étudiants… Pardon, des futurs chômeurs venant de Paul Valéry. Et ces derniers empêchent les futurs avocats et autres notaires d’étudier. Oui, puisque leurs amphis sont occupés, forcément ça ne permet pas le bon déroulement des cours.
On connait tous l’histoire des quatre étudiants cagoulés qui ont attaqué les occupants de l’amphi; le doyen de la fac de droit qui parle d’une simple bagarre entre étudiants… Avant de démissionner quelques jours plus tard. Un beau bordel pas très contrôlé, et une occupation qui a été remplacée par une fermeture administrative, depuis.
Une étudiante en droit raconte donc l’autre version, celle que l’on entend peu d’ailleurs. Sa publication s’est faite partager sur Facebook, elle y raconte l’envers du décor selon son point de vue.
Je tenais à m’exprimer suite aux événements qui ont eu lieu la nuit dernière à la Faculté de Droit de Montpellier, donner ma version des faits, différente de celle des médias propagandes, et de ces soit-disant étudiants « pacifistes » de Paul-Valéry.
Tout d’abord, je tiens à rappeler que la majorité des étudiants en Droit étaient fermement opposés à l’occupation de la Faculté de Droit… Qui a pourtant été votée par les étudiants de Paul-Valéry.
Je déplore fortement la manière dont les étudiants de Paul-Valéry font grève : à visage couvert, en occupant des lieux illégalement (qui, de plus, ne changeront rien au problème initial –> le mieux étant de contester la loi dans les rues etc), en dégradant les locaux (tags, ordures laissés), en urinant, en buvant et en consommant des stupéfiants dans les amphithéâtres et en organisant un « concert », en incitant à la haine en demandant notre mort, en distribuant des autocollants représentant une voiture de police enflammée…
C’est là qu’on voit chez qui le manque d’éducation est présent…
Également, ceux interviewés revendiquent la liberté d’expression, la démocratie. Mais je tiens à rappeler qu’ils nous ont imposé un choix qui n’était pas le notre et que de courageux étudiants en Droit, minoritaires, ont essayé de prendre la parole, pacifiquement, devant la horde mais ces derniers se sont fait hués, traités de fascistes… Ils n’acceptent pas la discussion. Aussi, ces pacifistes ont craché au visage de nos professeurs, et leur ont porté des coups.
Nous ne voulons pas que notre Faculté soit bloquée. Nous voulons continuer à étudier. La grève contre la loi doit se faire dans les rues et non dans notre Faculté.
Je ne tiens pas, en revanche, à me prononcer sur les « violences » exercées cette nuit, l’affaire n’étant pas encore clôturée, il convient de respecter la présomption d’innocence, les tords étant dans les deux camps.
Donc voilà, si on devait résumer, les étudiants de Paul Valery sont les parasites de l’histoire. Ils vont « manifester » dans un amphithéâtre qui n’est pas le leur, votent en majorité dans une assemblée qui ne les concernent pas. C’est-à-dire que non seulement ils finiront au chômage, mais en plus ils veulent entraîner dans leur chute les étudiants de droit qui, eux, aspirent à un autre avenir. Et surtout, ils n’ont rien demandé.
En conclusion
Je préfère ainsi mettre un témoignage qui vient de Facebook. Notamment d’une étudiante en droit à Montpellier qui donne son avis sur le sujet. Un avis que je considère plus important que celle des étudiants qui ne font que foutre le bordel puis se plaindre dès qu’ils prennent des coups de batte. Bien que je ne cautionne pas cette violence. Mais dès lors qu’on souhaite manifester, il faut prendre tous les côtés, bons comme mauvais.
Que penses-tu de tout ça ? Ce que j’ai dit te concernant ne te plaît pas ? Sache que c’est comme ça que la majorité des étudiants (droit, économie etc) vous considèrent. Jusque-là on ne dit rien parce que tu vis ta vie, on vit la notre. Mais à partir du moment où ton quotidien de futur-chômeur interfère celle d’un étudiant qui veux, en aucun cas, finir comme l’épave que tu es; tu peux comprendre que non, on ne vous apprécie pas trop, en effet.